LA RAQUETTE

Eléments constitutifs

La raquette de tennis se compose d'un cadre (autrefois en bois lamellé collé) en aluminium (certaines raquettes d'enfants) ou, plus généralement, en résine synthétique renforcée de fibres.

La fibre de carbone (ou graphite), associée à une résine époxy, constitue aujourd'hui la base de la production des raquettes (d'autres fibres peuvent être ajoutées comme la fibre de verre, le Kevlar, le Boron, ou encore le Titanium).

Le tamis est la partie du cadre recevant le cordage (montants et travers) pour frapper la balle.

La partie par laquelle on tient la raquette est le manche, entouré d'un grip pour le confort et une meilleure tenue.

En observant le tamis, comptez le nombre de noeuds apparents :

  • Deux noeuds : la raquette a été cordée avec un cordage unique en une seule longueur ;
  • Quatre noeuds : la raquette a été cordée avec deux longueurs différentes de cordage (une pour les montants, l'autre pour les travers).

Les vibrations au moment de la frappe

Les vibrations les plus nocives sont générées par la déformation du cadre au moment de la frappe.
Ces vibrations sont directement responsables des épicondylites, inflammation du coude, mieux connues sous le nom de tennis-elbow.
Pour atténuer ces vibrations basses fréquences, les fabricants développent des concepts technologiques exclusifs qu'ils intègrent à la raquette.
Les vibrations hautes fréquences engendrées par le mouvement du cordage au moment de la frappe peuvent être réduites par un "antivibratoire". Le grip en lui-même absorbe aussi une partie des vibrations.

Fabrication d'une raquette

La fabrication d'une raquette de tennis en fibres de carbone se déroule en plusieurs étapes.

La première consiste à enrouler autour d'un mandrin des morceaux de tissu de fibres pré-imprégnées de résine ("prepreg") selon le plan de drappage qui définit la disposition des différentes couches de fibres sur la raquette.

Avant le moulage, le mandrin est retiré (à sa place reste un tube flexible dans lequel va circuler de l'air à la cuisson). Le pont de la raquette ("yoke" en anglais) est posé et renforcé à la main grâce à l'ajout de "prepreg".

A ce stade, la future raquette ressemble à une sorte de raquette "dégonflée". Elle est placée telle quelle dans une des deux parties du moule et l'autre partie du moule vient la recouvrir. Une valve est installée à la sortie du tube flexible côté manche.

Vient ensuite la cuisson (quelques dizaines de minutes à plus de 100°C) au cours de laquelle l'air sous pression sera injectée via la valve, plaquant ainsi le prepreg contre la paroi du moule.

Une fois la raquette démoulée et poncée, il ne reste plus qu'à effectuer un surmoulage du manche, percer le cadre, peindre et poser les décalcomanies.

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