ETUDE DU HAUT NIVEAU

On ne trouve aucune position d’attention avec une main droite en prise de revers (prise continentale ou marteau pour les revers à deux mains, prise fermée de revers pour ceux à une main).

En règle générale, les joueurs ou joueuses utilisant un revers à une main prennent, soit une prise semi-fermée de coup droit (dont Federer ci-contre), soit une prise fermée, à la position d’attention.

Pour les revers à deux mains, chez les femmes plus de 77% utilisent une prise fermée de coup droit en position d’attention (dont Wozniacki ci-contre), les autres une prise très fermée.

Chez les hommes avec un revers à deux mains, 19% prennent une prise semi-fermée de coup droit, 69% une prise fermée (dont Roddick ci-contre) et 12% une prise très fermée (dont Nadal).

Tous les joueurs et joueuses avec un revers à une main tiennent leur raquette avec la main gauche au niveau du cœur à la position d’attention en fond de court (dont Henin ci-contre).

Les joueuses ayant un revers à deux mains sont seulement 17% à placer la main gauche au niveau du cœur, alors que chez les garçons on en retrouve 62% (dont Nadal ci-contre).

Il faut noter que lors des retours de service, la main d’appui se place sur le manche pour la très grande majorité (dont Baghdatis ci-contre).

La très grande majorité (85%) des joueurs et des joueuses du très haut niveau ont en coup droit une prise très fermée (dont Djokovic ci-contre).

Seulement 15% (10% chez les filles) jouent avec une prise fermée à l’instar de Federer (photo ci-contre).

La prise extrême a, quant à elle, quasiment disparue du haut niveau.

Lors de la séparation de la main d’appui de la raquette, à la fin de l’orientation des épaules, le positionnement de la raquette est vertical chez la majorité des joueuses (65%) (dont Wozniacki ci-dessous), alors que chez les joueurs cela ne représente que 25%.
Ce positionnement correspond à une préparation ample où la tête de raquette dépassera la ligne des épaules.

La très grande majorité (75%) des joueurs préparent, eux, avec une tête de raquette penchée vers l’avant, en direction du filet (dont Djokovic ci-contre).

Ce positionnement correspond à une préparation moyennement ample avec un retard de la tête de raquette beaucoup plus prononcé qui restera devant la ligne des épaules.

Toujours au début de la préparation, le tamis est positionné vers le sol en minorité chez les femmes (25%) mais plus fréquemment chez les hommes (45%) (dont Murray ci-contre). Ce positionnement du tamis est possible grâce à un relâchement supplémentaire du poignet  se retrouvant en position plus ou moins fléchie.

Le tamis est positionné verticalement à 60% chez les femmes et 50% chez les hommes (voir photo Djokovic ou Wozniacki ci-dessus). Ici le poignet se retrouve en extension. On le retrouve très rarement face au ciel.

En position arrière, la tête de raquette traverse la ligne des épaules dans la très grande majorité des coups droits féminins (80%) (dont S. Williams ci-contre) et plus rarement chez les hommes.

La tête de raquette reste devant la ligne des épaules dans la plupart des coups droits masculins (90%) (dont Federer ci-contre) et, inversement, de façon plus épisodique chez les femmes.

Pour le revers à une main, la prise fermée de revers est la prise majoritairement utilisée.

Dans le Top 20 masculin, 44% utilisent une combinaison main directrice en prise continentale et main d’appui en prise semi-fermée de coup droit de gaucher (dont Murray ci-contre).

19% utilisent une combinaison main directrice en prise marteau et main d’appui en prise fermée de coup droit de gaucher (dont Djokovic ci-contre).

Pour le reste, on retrouve des combinaisons très personnelles.

Dans le Top 20 féminin, 30% utilisent une combinaison main directrice en prise continentale et main d’appui en semi-fermée de coup droit de gaucher (voir Murray ci-dessus), 22% utilisent une combinaison main directrice en prise marteau et main d’appui en fermée de coup droit de gaucher (voir Djokovic ci-dessus), 22% utilisent une combinaison main directrice en prise continentale et main d’appui en fermée de coup droit de gaucher (dont S. Williams ci-contre).

Comme en coup droit, les joueuses ont une forte tendance (95%) à prendre plus d’élan par derrière, dans le dos, (dont Sharapova ci-contre) comparativement aux hommes (35%).

Les hommes ont plus souvent le tamis placé perpendiculairement au fond de court (dont Berdych ci-contre).

En règle générale, la montée des bras se fait de façon quasiment symétrique : 55% chez les hommes, 65% chez les femmes (dont Federer ci-contre).

Néanmoins, un certain nombre de joueur (45%) et de joueuses (35%) montent les bras avec un décalage beaucoup plus prononcé (dont Soderling ci-contre).

Le service compact (montée des bras directe, tête de raquette vers le filet) reste limité : 2 sur 20 seulement chez les hommes (dont Roddick ci-contre), contre 3 sur 20 chez les femmes.

Les joueurs cherchent en majorité une plus grande amplitude dans leur montée des bras mais avec une tête de raquette en direction du côté du terrain (dont Isner ci-contre).

Les joueuses vont encore un peu plus loin avec une tête de raquette vers l’arrière du terrain (dont V. Williams).

A la montée des bras, le tamis est orienté de préférence face au sol (dont Federer ci-contre) : 55% chez les joueuses et 65% chez les joueurs.

Sinon, cela se fait plus ou moins perpendiculairement au sol (dont Petrova ci-contre).

Le relais d’appuis (déplacement du pied arrière vers le pied avant pendant le lancer de balle) est encore très présent au haut niveau : 85% chez les femmes et 70% chez les hommes (dont Isner ci-contre).